L’oriental shorthair : un chat vif, vocal et coloré!

Ce cousin du siamois se distingue des autres chats dits « orientaux » par les possibilités presque infinies de couleurs, de patrons et d’effets de son pelage. En fait, seul le patron de type « colourpoint » n’est pas retrouvé sur l’oriental shorthair puisqu’il est réservé à son cousin le siamois! En voici un peu plus sur ce chat des plus colorés!

Morphologie et apparence

L’oriental shorthair porte bien son nom puisqu’il respecte en tous points l’allure extrême des races de chats de type oriental : tout en longueur, du bout du nez au bout de la queue. Ce félin possède une fine ossature, un corps tubulaire ainsi que de longues pattes minces jusqu’au bout des doigts ce qui lui donnent l’apparence élancée et gracieuse d’un danseur tout en demeurant athlétique comme un sprinteur. Même sa queue est longue et effilée. Sa tête ne fait pas exception au reste du corps et forme un long triangle anguleux qui se termine en un fin museau allongé. Les oreilles, larges à leur base et fabuleusement grandes, accentuent l’effet de triangle de la tête. Les yeux, dont la couleur de préférence est le vert, ont la forme d’une amande et sont légèrement anguleux pour suivre la forme triangulaire de la tête. 

Le pelage de l’oriental shorthair est court et très près du corps, contribuant à son apparence mince. Lustré, il se décline dans toutes les couleurs possibles, et ces couleurs peuvent être unies, torties, tabby, bicolores, tricolores et même silvers ou smokes. On compte près de 300 robes possibles pour ce chat.

Niveau d’entretien (toilettage)

Facile d’entretien, l’oriental shorthair ne nécessitera qu’un brossage de temps en temps ainsi qu’une vérification régulière des oreilles et des yeux afin de s’assurer qu’ils restent propres.

Comportement factuel

La personnalité de l’oriental est généralement aussi colorée et diversifiée que peut l’être son pelage. On le décrit souvent comme un chat très sociable, vocal, qui cherche l’attention et désire ardemment participer aux activités de ses humains. Il peut avoir besoin d’un compagnon félin pour éviter de s’ennuyer (à condition que ce compagnon soit lui aussi du type très social avec ses pairs). Son physique athlétique favorise un haut niveau d’activité et une excellente capacité à sauter, parfois très haut. C’est le type de chat qui adore jouer, grimper, apprendre des tours et même faire de l’agilité. Il apprécie grandement les arbres à chat, les parcours en hauteur, jouer à rapporter ses jouets ou, plus simplement, jouer avec une boîte vide. Bien sûr, cette description peut ne pas représenter votre oriental shorthair. Après tout, ils ont tous leur personnalité propre!

Origines

C’est en Thaïlande que l’on retrouve les plus anciennes traces de l’oriental shorthair. En effet, l’oriental étant essentiellement un siamois dans une robe non-pointée, il côtoyait son homologue « colourpoint » dans les rues du Siam (ancien nom de la Thaïlande). Il fût importé en Angleterre au milieu des années 1800, à la même époque que le siamois, mais on lui préféra les yeux bleus et la robe singulière de ce dernier. Il faut attendre après la Seconde Guerre Mondiale pour que l’oriental refasse surface en Angleterre. Mais, cette fois-ci, il est le résultat de croisements volontaires par les éleveurs de siamois avec des chats d’autres races. Comme il restait très peu de chats de race à cette époque, il fallait parfois user d’imagination pour reconstruire les bassins génétiques. On voulut au même moment introduire la couleur chocolat chez le siamois. Les premiers croisements eurent pour conséquence la réapparition des robes unies, le patron « colourpoint » étant récessif. Ces chats furent à nouveaux accouplés à des siamois et leurs rejetons aux robes pointées purent gonfler et améliorer le bassin génétique du siamois. Cependant et parallèlement, des chatons en tous points identiques à des siamois mais au pelage coloré firent leur apparition dans les portées. Ce sont eux qui sont à la base de l’oriental shorthair moderne.

Si au début on tenta de développer et de nommer chaque couleur comme une race à part entière, il devint rapidement évident qu’il existait beaucoup trop de possibilités. On regroupa donc tous les « siamois non-pointés » en une seule race : l’oriental shorthair. L’oriental conquit ensuite l’Amérique, mais seulement dans les années 1970.

Faits inusités

Le Havana est l’une des races colorées unies créées au tout début de l’engouement pour ce qui allait devenir l’oriental shorthair moderne. Il a cependant évolué en une race totalement distincte de l’oriental, après son importation aux États-Unis, dès la seconde moitié des années ’50.

Dans les différentes associations félines à travers le monde, il existe quelques variantes dans les couleurs et patrons de pelage acceptées ou non chez l’oriental shorthair. Aussi, d’une association à l’autre, les catégories dans lesquelles l’oriental peut compétitionner peuvent varier selon la couleur ou le patron de sa robe.