Le balinais : une grâce envoûtante et à la fois dynamique!

Bali est reconnue pour ses fameuses danses angulaires et tellement expressives. Le cousin du siamois fut ainsi nommé balinais en l’honneur des danseurs de cette île orientale. Il rappelle, en effet, leur grâce à la fois envoûtante et dynamique. Son nom lui a aussi été donné parce qu’une digne race de chats de type oriental se doit d’arborer un nom… oriental!

Morphologie et apparences

Le balinais contemporain possède toutes les caractéristiques du siamois contemporain, excepté la longueur de son poil. Du bout du nez au bout de la queue, tout chez lui est élancé, svelte et athlétique. Son corps est long et tubulaire. Ses pattes sont fines et longues et se terminent par de petits pieds ovales. Sa tête est plus longue que large, formant un triangle allongé que les oreilles, grandes et larges à leur base, accentuent élégamment. Ses yeux, de forme orientale, brillent d’un bleu intense. Sa queue forme un long panache en forme de plume.

Le pelage du balinais est mi-long, fin et soyeux. Il est aussi complètement exempt de sous-poil. Comme le poil reste collé au corps, il contribue à conserver l’allure élancée de la silhouette du balinais. Le patron de couleur est toujours pointé, c’est-à-dire que le corps est dans les tons de blanc crème alors que les extrémités sont plus foncées. Toutes les couleurs de pointé sont acceptées, du seal au lilas, en passant par les tortie, tabby et même à la présence de blanc dans le pointé (par exemple, chocolat et blanc pointé).

Niveau d’entretien (toilettage)

La robe du balinais ne possède pas de sous-poil, ce qui rend son entretien plus aisé. Un brossage hebdomadaire suffit pour enlever les poils morts et garder le lustre et l’apparence plumeuse de la queue.

Comportement factuel

Comme le siamois, le balinais aime bouger, participer à la vie de tous les jours dans la maison et… converser avec son humain! Il a bel et bien conservé cet aspect de son cousin, mais son timbre de voix est possiblement un peu plus doux. Il existe aussi beaucoup de variations entre les individus, et certains balinais sont moins volubiles que d’autres. Néanmoins, ils sont généralement vifs et intelligents et ils apprécient toujours une partie de jeu ou un entraînement ludique avec leur humain. D’ailleurs, pour leur aménager un environnement, on doit tenir compte du fait que ces chats aiment grimper, sauter et jouer.

Origines

Le balinais n’est ni plus ni moins qu’un siamois à poil long. Cependant, alors que les origines du siamois sont presque immémoriales, le balinais voit son histoire commencer officiellement seulement autour des années 1950. Avant cela, il y avait bien eu quelques apparitions de siamois à poil long, mais toujours sporadiquement ou dans des contextes nébuleux. En 1950, aux États-Unis, deux éleveuses de siamois, Marion Dorsey, de Californie, et Helen Smith, de New York, décidèrent d’exploiter cette génétique qui gratifiait de longs poils certains chatons de leurs portées. Ils ont d’abord été présentés comme des siamois à poil long avant qu’Helen Smith les renomme balinais afin de les distinguer de leurs cousins. Une troisième éleveuse, Sylvia Holland, est reconnue pour avoir ensuite établi les standards de la race, dans les années 1960 et 1970.

Faits inusités

Le balinais original, à l’instar des premiers siamois, était moins allongé et avait une tête beaucoup plus ronde que le balinais contemporain. En fait, le balinais contemporain possède très peu d’ancêtres communs avec le balinais old-style, puisqu’il fut développé à partir de siamois qui possédaient les caractéristiques nouvellement recherchées dans les années 1980.

Le javanais est maintenant considéré par tous comme une division du balinais. Comme il est un croisement entre un balinais et un oriental à poil court, sa seule différence avec le balinais est la couleur de son pelage. Il peut être de toutes les couleurs et de tous les motifs excepté le patron pointé (apanage du balinais).