La Journée internationale des câlins, quelle belle journée! Un jour entier dédié aux accolades et aux marques de tendresse. Il est bien connu, à quelques exceptions près, que cette pratique répandue à travers le monde nous procure un bien fou. Qui n’aime pas se faire étreindre par un être cher ou serrer son animal de compagnie dans ses bras pour faire le plein d’affection?
La chimie du câlin
En plus d’être une grande source de réconfort et d’amour, les câlins ont de nombreux effets bénéfiques sur notre santé physique et mentale. Donner ou recevoir des câlins libère un cocktail d’hormones puissant composé, entre autres, d’endorphines, d’ocytocine, de sérotonine et de dopamine. Ayant chacune leur propre vertu, ces hormones procurent un sentiment de bien-être, voire d’euphorie, et ont un effet sédatif et tranquillisant. S’enlacer aide donc à diminuer le stress et l’anxiété, abaisse la tension artérielle, rehausse l’estime de soi et renforce le système immunitaire. D’après une étude réalisée à l’Université de Washington, les caresses sont essentielles au bon développement affectif, psychologique et intellectuel des bébés.
Allez savoir pourquoi, être en présence d’un animal de compagnie procure des réactions chimiques très semblables. On ne peut pas le nier, les ronronnements de Minou nous apaisent et nous réconfortent, et il suffit de quelques battements de queue ou de lichettes de la part de Toutou pour nous arracher un sourire lors d’une mauvaise journée. Et que dire de l’accueil démonstratif qu’ils nous réservent lors de nos retours à la maison!
Les animaux qui guérissent les maux
Les chiens
Toujours heureux de nous revoir et prêt à faire plaisir ou à aider, le chien démontre des aptitudes particulières pour nous réconforter. Il sait se montrer affectueux dans les moments de peine et d’angoisse, ce qui nous donne l’impression qu’il comprend beaucoup plus de choses que l’on croit. Quel privilège que de côtoyer des bêtes si loyales, dévouées et à l’affut de nos besoins affectifs! Le chien est sans aucun doute le meilleur ami de l’homme et toutes ses belles qualités font de lui le partenaire par excellence en zoothérapie.
Bien que le chien reste le choix de partenaire animalier le plus fréquemment utilisé, de nombreux autres animaux sont des coéquipiers de grande valeur.
Les chats
Le chat, par exemple, est souvent appelé à travailler en gériatrie, aussi connue comme « la médecine des personnes âgées », auprès de patients en perte d’autonomie ou atteints de démence. Il est doux, calme et peut se montrer joueur et très câlin. De plus, son poids plume permet aux personnes âgées de le garder sur leurs genoux une longue période de temps. Muni d’un « agace-chat » et de savoureuses gâteries, l’intervenant en zoothérapie peut stimuler différents objectifs tels que l’activation des membres supérieurs et la motricité fine de ses patients.
Les petits animaux
Le lapin quant à lui fait également fureur auprès des petits et grands. Sa douceur nous permet de stimuler les sens du jeune autiste et sa petite taille fait de lui l’animal idéal pour déposer dans les lits des patients alités ou en fauteuil roulant. Bien connu pour son tempérament nerveux, il fait un superbe outil de projection lors d’une séance avec une personne souffrant d’anxiété. Ses grandes oreilles nous permettent de travailler l’écoute, le ton de voix et le langage. Les enfants mettent beaucoup d’efforts à baisser le ton pour ne pas l’effrayer.
Puis, il y a ces animaux que l’on sous-estime grandement et qui ont pourtant des caractéristiques bien particulières qui s’avèrent très utiles en intervention. Travailler l’attention et le retour au calme avec un enfant ayant un TDA/H avec le furet, de la pure magie! L’enfant prend conscience de l’impact de ses agissements puisqu’il les observe et les vit avec l’animal. On peut également travailler le concept de l’hygiène en utilisant son odeur particulière pour illustrer l’importance de bien se laver.
Toutes sortes de jouets et d’accessoires sont disponibles pour agrémenter nos séances. Les activités avec des tunnels et une piscine à balles dynamisent les interventions! Le hérisson quant à lui permet, entre autres, une approche en douceur et de travailler les défenses sensorielles… Bref, en zoothérapie, les possibilités sont infinies, les partenaires animaliers diversifiés et les bienfaits indéniables.
Bien profiter de la Journée internationale des câlins
Le 21 janvier, c’est la Journée internationale des câlins, et elle mérite d’être célébrée en grand. Profitez-en pour faire le plein d’affection et pour gâter ces petites bêtes qui se dévouent corps et âme sans rien attendre en retour! Un petit jouet pour Toutou, des gâteries pour Minou leur feraient très plaisir! Le plus important, toutefois, demeure de leur accorder l’attention qu’ils méritent, de prendre le temps de les enlacer, les bécoter, de jouer avec eux et de leur faire dépenser leur énergie!
Vous aimeriez faire appel aux services d'un zoothérapeute? Un bottin de professionnels en zoothérapie est disponible sur le site internet de la Corporation des Zoothérapeutes du Québec. Vous y trouverez une liste de professionnels organisée selon la région et l’expertise de chacun.
Merci à Jessica Jennings-Forget, Zoothérapeute et Agente en stimulation du langage, pour la rédaction de cet article.